Les tests de qualification mécaniques les plus couramment mis en place

1 – Les tests thermiques (en étuve)
Il est souvent utilisé des étuves ou enceintes thermiques pour qualifier en température le fonctionnement d’un produit ou prototype. Ces tests se font généralement à températures basses, à températures hautes ou de manière cyclique dans une gamme donnée de températures.
Le but de ces tests est de détecter un mauvais fonctionnement ou un comportement anormal du produit ou prototype, ou tout simplement de mesurer la gamme de températures dans laquelle le produit est capable de fonctionner.
L’enceinte thermique permet par exemple de simuler le fonctionnement d’un prototype dans un environnement sévère ou contraint, dans un pays chaud ou froid, ou tout simplement selon une saison (hiver/été).

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
Ce genre de test nécessite généralement l’élaboration de matériel de test, de cordons spécifiques, la mise en place de petits outillages ou d’un logiciel de test spécifique, pour permettre de stimuler correctement le produit dans l’étuve et pouvoir vérifier son bon fonctionnement.

 
2 – Les tests en vibration
De manière à qualifier la solidité d’un produit ou d’un prototype, il est souvent envisagé de faire des tests vibratoires. Ces tests se font généralement à différentes fréquences et selon différentes forces, selon des gabarits représentatifs de la vie du produit.
Sans donner de valeurs précises ou trop scientifiques, l’idée est de simuler des événements qui peuvent potentiellement se produire lors de la vie d’un produit (vibrations lors du transport ou de l’utilisation).
Le but est de vérifier le bon comportement du produit mais aussi de trouver d’éventuels défauts de conception sur un prototype, qu’il faut donc corriger avant de lancer une fabrication en série en grands volumes.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
La difficulté est de bien déterminer les bons paramètres de tests en vibration, tout en sachant qu’il n’est pas toujours nécessaire de faire ce genre de tests : tout dépend du produit, de sa taille, de sa masse, de ses fonctionnalités !

 
3 – La tenue aux chocs
De la même manière que pour les tests vibratoires, les tests de tenue aux chocs sont utiles pour vérifier la résistance ou la tenue aux chocs d’un prototype ou d’un produit. Ces tests de chocs peuvent être effectués sur une machine de tests compliquée mais peuvent aussi être réalisés, de manière plus simpliste, avec des équipements très simples voire sans aucun équipement (à la main).
Le but est de trouver une éventuelle amélioration technique à apporter sur un prototype pour le rendre plus robuste, éviter qu’il ne se casse ou qu’il ne s’ouvre ou s’abîme lors d’un choc (exemple : chute libre à 1,80m sur sol dur).
Suite à ces essais, il n’est pas rare de devoir modifier un prototype ou produit, et de devoir refaire le même test mécanique mais avec une nouvelle version améliorée du prototype ou produit, pour s’assurer que l’amélioration technique a été profitable.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
L’expérience d’ingénieurs qui font régulièrement des produits, est très utile pour anticiper des éventuels problèmes de tenue aux chocs : forme et utilisation du produit, choix des matériaux à privilégier, …

 
4 – Les tests combinés
Pour des cas et des produits particuliers, il est parfois intéressant de faire des tests dit ‘combinés’, c’est-à-dire des tests endurants incluant plusieurs types de stress simultanément comme par exemple des tests en vibration et des tests en température en même temps.
Ces tests deviennent plus compliqués car beaucoup plus de cas possibles à vérifier mais aussi plus longs et donc plus chers.
On fait généralement appel à ce genre de tests endurants quand un produit est prévu pour être utilisé dans un environnement assez sévère ou contraint (exemples : secteurs aéronautique, ferroviaire, spatial, voire parfois médical .. ).
Les résultats obtenus sont généralement intéressants pour les ingénieurs qui ont conçu le prototype ou produit et ils en retirent une expérience profitable pour leurs projets suivants.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
D’une manière générale, pour qualifier un produit, il est conseillé de faire appel à un ingénieur spécialiste dans ce domaine. Il s’agit généralement d’un ingénieur très expérimenté ayant beaucoup appris de ses erreurs et expérimentations passées.

Les appareils de mesure les plus utilisés dans les bureaux d’études électroniques

1 – L’oscilloscope numérique
Equipement très courant, très connu et indispensable, l’oscilloscope numérique occupe une place prépondérante dans les laboratoires de bureaux d’études électronique. Il sert à visualiser précisément les signaux électriques d’une carte électronique, à effectuer des réglages, à effectuer des validations fonctionnelles, et d’une manière générale, à tester et mettre au point une carte électronique.
Plusieurs types d’oscilloscopes numériques existent avec des fonctionnalités, des vitesses et des fonctions d’analyse différentes et évoluées, selon des gammes évolutives de prix.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
Ce genre d’appareils est souvent assez coûteux et un peu difficile à maîtriser. Il est donc généralement préférable de faire d’abord appel à des ingénieurs spécialistes pour s’en servir ou si vous pensez avoir besoin d’utiliser ce genre d’appareil.

 
2 – L’analyseur logique
Equipement aussi très courant, l’analyseur logique est souvent utilisé pour visualiser plusieurs signaux électroniques en même temps. L’utilité se fait sentir généralement lors des phases de débogage, de test et de mise au point d’une carte prototype électronique, notamment pour controler des séquencements de signaux, des interfaces de communication ou des modes de fonctionnement.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
Ce genre d’appareils est souvent assez coûteux et un peu difficile à maîtriser. Il est donc généralement préférable de faire d’abord appel à des ingénieurs spécialistes pour s’en servir ou si vous pensez avoir besoin d’utiliser ce genre d’appareil.

 
3 – L’analyseur de spectre
Equipement plus rarement utilisé, il sert à visualiser des signaux très rapides, généralement des signaux radio à très haute fréquence.
Il est indispensable pour la mise au point, le test et la validation de prototypes électroniques ayant une ou plusieurs fonctionnalités radio (exemple : interfaces de communication Wifi, Bluetooth, ISM, FM, RDS, GSM/GPRS, GPS).
Il peut aussi servir dans le cadre d’investigations techniques pour rendre le produit certifiable selon les normes en vigueur : vérification des fréquences émises, bande passante mesurée, stabilité des signaux radio, respect des gabarits imposés.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
Ce genre d’appareils est très coûteux et assez difficile à maîtriser. Il est donc généralement préférable de faire d’abord appel à des ingénieurs spécialistes pour s’en servir ou si vous pensez avoir besoin d’utiliser ce genre d’appareil.

 
4 – L’analyseur de réseau
Cet instrument de mesure, peu souvent utilisé, sert à caractériser des circuits électroniques haute fréquence : filtres, antennes, amplificateurs rapide, … Il est indispensable pour régler, par exemple, le circuit d’adaptation d’une antenne.

Il y a 2 types d’analyseurs de réseau :
  – le modèle scalaire
  – le modèle vectoriel (plus élaboré)

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
Ce genre d’appareils est très coûteux et assez difficile à maîtriser. Il est donc généralement préférable de faire d’abord appel à des ingénieurs spécialistes pour s’en servir ou si vous pensez avoir besoin d’utiliser ce genre d’appareil.