Description du processus industriel habituel

1 – Etude de faisabilité
Analyser les pourtours d’un projet, vérifier en quoi il est faisable techniquement et commercialement. L’étude de faisabilité est primordiale et permet au porteur de projet de se rassurer ou de lui donner des informations importantes voire cruciales concernant la réalisation, la fabrication de son nouveau produit : les contraintes techniques du produit, de sa fabrication, une estimation des coûts à la fois récurrents (inérents à la fabricaion en série) et non récurrents (études d’ingénierie, investissements, licences/brevets, moules, outillages industriels, banc de test industriel, passage de certifications produit pour la mise aux normes …).
L’étude a pour but de vérifier qu’il n’y a pas ou peu de verroux technologiques à faire sauter. Elle permet aussi d’aider le porteur de projet dans la rédaction de son cahier des charges.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
Pour vous assurer d’avoir une bonne étude de faisabilité, rapprochez-vous de personnes compétentes !
 
2 – Cahier des charges / Phase de spécifications
Une fois que l’on sait qu’un produit est faisable, il est nécessaire d’établir un cahier des charges avec l’aide d’un expert technique ou d’un bureau d’étude. Ce cahier des charges a pour but de détailler les exigences du produit voulu, tant d’un point de vue fonctionnel (contraintes, performance) que d’un point de vue dimensionnel (forme, dimensions, couleurs).
Des documents de spécification sont ensuite élaborés à partir du cahier des charges, selon différents formats et différents métiers : document de spécification matérielle, document de spécification logicielle, document de spécification matérielle. Ils sont généralement très précis, établis au début du projet, par un bureau d’études et suivent le projet durant toute sa vie. Ils permettent, avec beaucoup de précision, de bien cadrer les développements techniques à faire et d’établir un référentiel technique sur lequel le porteur de projet et les développeurs sont d’accord.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
Les documents de spécification sont des points d’entrée très importants pour le démarrage d’une étude technique. Afin d’éviter des déconvenues, il est important de se faire aider par des experts dans leurs domaines.
 
3 – Etude technique / Prototypage
Une fois la phase de spécification terminée, la phase d’étude technique démarre. Elle consiste à élaborer des simulations, des plans techniques, des schémas électroniques, des modélisations 3D, des tests d’évaluation techniques (maquettage, cartes d’évaluation). L’ensemble des fichiers et dossiers générés permet de constituer des dossiers techniques permettant la fabrication de prototypes industriels représentatifs au mieux du produit final.
L’étude technique demande généralement la présence de 3 métiers différents : étude électronique/conception CAO électronique, étude CAO mécanique, étude logicielle/développement du logiciel embarqué (souvent appelé ‘firmware’). Le développement logiciel est aussi très important car cela permet de donner une âme au produit, conditionne sa manière de fonctionner, ses performances, son utilisation.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
Etant donné la complexité des travaux à mettre en oeuvre, le mieux, pour le porteur de projet, est de déléguer cette tâche à un interlocuteur unique expérimenté capable de piloter les différentes personnes impliquées dans le projet, tout en garantissant une cohérence technique globale.
 
4 – Phase de test et de mise au point
Il s’agit d’une phase cruciale et souvent très attendue dans un projet car elle correspond au moment où s’effectuent les différentes intégrations (électriques, mécaniques, logicielles), les tests fonctionnels et les mesures de performance autour d’un ou plusieurs premiers prototypes.
Cette phase est souvent délicate et plus longue que prévue. Elle demande souvent aux ingénieurs, beaucoup d’énergie et de tenacité pour résoudre des problèmes parfois inattendus ou pour trouver des solutions de réglage parfois difficiles.
Pour le client, le prototype est la première réalisation concrête de ce qui était au départ une simple idée. Il représente aussi le point de départ de nouveaux investissements mais permet aussi, par exemple, d’approcher plus facilement des investisseurs ou des ‘business angels’ pour financer la suite du projet.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
La mise au point d’un prototype est souvent délicate, demande généralement des ingénieurs expérimentés et du matériel de laboratoire coûteux. Il n’est pas judicieux d’essayer de prototyper seul, sans expérience ni matériel adapté.
 
5 – Certification produit en vue de sa commercialisation
Suivant le type de produit développé et les pays dans lesquels il est prévu de le commercialiser, le produit est soumis à des normes d’acceptation plus ou moins nombreuses ou sévères. Afin de vérifier qu’un produit est bien aux normes, il doit passer un certain nombre de mesures et de tests d’investigations, dans un laboratoire dédié de certification.
Lors des tests qui ne passent pas toujours avec succès du premier coup, il est souvent nécessaire d’ajouter des adaptations matérielles ou logicielles pour rendre conforme le produit.
Ces modifications ou mises à jour nécessitent l’intervention des personnes ayant participé à la conception du produit (évolution du logiciel embarqué, modification des certains composants d’une carte électronique ou modification mécanique à apporter sur un boîtier).

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
Les coûts de certification en laboratoire sont élevés. Pour atteindre l’objectif de certification au plus vite et minimiser le coût global, il faut être entouré de personnes expérimentées, capables d’apporter du conseil lors des essais.
 
6 – Industrialisation / Fabrication en série d’un produit (certifié)
La fabrication en série d’un produit se prépare : il est nécessaire d’y songer dès le démarrage du projet et tout au long de la conception des dossiers de fabrication.
Fabriquer un produit électronique demande la mise en place d’outillages industriels (circuits imprimés, câblage automatique des cartes électroniques, fabrication de moules pour un boîtier plastique) et de test en usine (planches à clous, banc de test fonctionnel, logiciel de ‘built-in-test’).
Attention : le banc de test est parfois plus compliqué et plus coûteux que le produit à tester. La prévision des quantités à fabriquer peut aussi pousser vers des solutions industrielles différentes selon qu’il s’agit de fabriquer en très grands volumes (>100.000 pièces) ou en petits volumes (<1.000 pièces). Les coûts de fabrication dépendront en grande partie de la stratégie industrielle choisie et mise en place.

NOUS POUVONS VOUS AIDER :
La tenue de l’objectif du coût série d’un produit est importante et dépend de plusieurs facteurs dont la façon de concevoir le produit, les quantités à fabriquer et le lieu de fabrication. Un suivi de production régulier est aussi nécessaire en usine.

Les intervenants dans le monde de la sous-traitance électronique

Dans l’univers de la sous-traitance électronique, on rencontre différents types de personnes et de sociétés qui interviennent à différents moments ou différents niveaux. Elles ne peuvent pas toutes être considérées comme des ‘sous-traitants’ en tant que tels car certaines ne font aucune fabrication, mais elles jouent un rôle important, parfois primordial dans le processus de conception, de test, d’industrialisation et de fabrication.

Il s’agit par exemple :
  – d’experts techniques
  – de fournisseurs de composants
  – de bureaux d’études
  – de sociétés de câblage ou de prototypage
  – d’usines de fabrication

Les experts techniques
Ce sont souvent des ingénieurs indépendants qui proposent leurs services, leur expérience technique, pour aider des clients, souvent en amont de leur projet, pour établir des études de faisabilité, des cahiers des charges, des documents de spécification.
Ils peuvent aussi intervenir sur un prototype ou un produit, pour un diagnostic, une expertise, un rapport ou une évaluation technique (pannes, performances, défauts, recherche d’améliorations, ..).

Les fournisseurs de composants
Ces sociétés spécialisées s’occupent de vendre et fournir l’ensemble des composants nécessaires pour la fabrication et l’assemblage.
Les produits vendus peuvent être des composants électroniques mais aussi des pièces mécaniques ‘standards/catalogue’ : visserie, connecteurs, outils, tôles, matières premières, étiquettes, colles, ..
C’est avec eux que se négocient les prix des éléments constituants d’un produit, fixant généralement une grande partie du prix de série global d’un produit client. Mais ce fournisseurs ont aussi un rôle de support technique pour les bureaux d’études (fourniture de documentations et d’aide technique) et dans le service après-vente des usines (composants fournis parfois défectueux).

Les bureaux d’études
Ce sont des sociétés d’ingénierie intégrant des compétences en électronique, en mécanique, en étude CAO, en prototypage, en test et mise au point, en industrialisation. Il s’agit essentiellement de matière grise, générlament aucune fabrication n’y est faite.
A partir d’un cahier des charges initial, les ingénieurs des bureaux d’études s’occupent des phase de spécification, de conception, de génération des dossiers techniques pour fabriquer l’ensemble des pièces constitutives d’un prototype (fabrication des pièces souvent sous-traitée à des partenaires). Ensuite, ils s’occupent de l’assemblage et du test d’un ou plusieurs prototypes.
Ce sont dans les bureaux d’études que s’effectuent les choix techniques importants de conception, d’architecture qui conditionnent par la suite la forme d’un produit, ses fonctionnalités, ses performances et son prix final.

Les sociétés de câblage et de prototypage
Elles s’occupent de réaliser ou d’assembler des pièces techniques selon des dossiers élaborés par des ingénieurs de bureaux d’études.
Ce peut être, par exemple :
  – des sociétés de câblage en électronique : à partir de circuits imprimés ‘nus’ et de composants électroniques approvisionnés chez des distributeurs spécialisés, elles s’occupent de câbler, de souder les composants sur les circuits imprimés, pour générer ce que l’on appelle par la suite une carte électronique
  – des sociétés de prototypage mécanique : à partir de plans techniques fournis par des ingénieurs de conception, elles élaborents des pièces techniques. Ce peut être des pièces ou boîtiers plastiques, des éléments métalliques, des boîtiers en tôle, des bancs de test industriels, …

Ces sociétés peuvent prendre en charge la fabrication et l’assemblage de petites séries de produits ou de prototypes (quantités de l’ordre de 10 à 100 unités par exemple).

Les usines de fabrication
C’est à cet endroit que sont fabriqués et assemblés les produits électroniques, en grands volumes. Ces sociétés possèdent en effet beaucoup de machines et d’équipements techniques perfectionnés et automatisés permettant une fabrication rapide et uniforme de cartes électroniques ou de pièces mécaniques.
En plus d’ingénieurs, on y trouve aussi beaucoup de personnel et de techniciens spécialisés. Les métiers rencontrés concernent :
  – les achats de composants (électroniques, pièces mécaniques, plastiques, métalliques, visserie, accessoires, …)
  – la programmation et la surveillance des machines de câblage électronique ou d’usinage mécanique
  – la mise en place de méthodes de fabrication et de moyens de contrôle qualité
  – l’assemblage et le test manuel des produits (reprises au fer à souder pour des cartes électroniques, assemblage mécanique/vissage, passage des produits sur bancs de test, dépannages éventuels)
  – la logistique d’entrée et de sortie (gestion des stocks en entrée, mise en emballages et gestion du transport pour livraisons en sortie)